Ōsaka-jo, le château féodal

Après la soirée karaoké bien arrosée de la veille, je me lève bien tard, vers 14h. J’ouvre les yeux, Osaka est inondée de lumière ! Magnifique journée qui s’annonce, il fait beau et bon. J’avale un petit déjeuner, et je vais terminer la visite du château d’Osaka, que je n’avais pas eu le temps de voir lors de ma dernière visite. Je me balade léger aujourd’hui, pas de sac à dos, juste mon appareil photo, ca fait du bien un peu de légèreté !

En ce dimanche, les gens sont de sortie et profitent du soleil. Le jardin et les alentours accueillent des marcheurs, des groupes de musique, des danseurs, des petits stands de crêpes ou autres hot-dogs (oui, même au Japon !). Je me prend une petite crêpe en souvenir de Taipei, où j’avais découvert ces plaques de cuisson au format insolite. J’arrive devant l’imposant château de 8 étages, j’ai 45 minutes pour visiter avant la fermeture. Je commence par l’observatoire, tout en haut et profite de la vue ensoleillée sur la mégapole. Pour une fois, on a le droit de faire des photos à l’intérieur d’un château ! Enfin, juste à certains étages, juste de quoi immortaliser des ornements extérieurs, casques de samourais, etc. Un beau château, flambant neuf, qui a été reconstruit récemment comme beaucoup d’autres du pays, après avoir détruit pendant la seconde guerre mondiale.

Je sors du château le dernier, et pars flâner autour du jardin, me laissant guider par le soleil rasant du crépuscule. L’effervescence diminue peu à peu, le calme s’installe, l’obscurité nous enveloppe, c’est le moment de faire des images du coucher de soleil flamboyant sur la ville ! Le temps se rafraîchit rapidement, et je retourne chez Astrid. Je fais quelques courses, de quoi me préparer un succulent ramen, nouilles japonaises en soupe avec des légumes et un sashimi de thon, hmmmm à l’heure où j’écris cet article, la photo me redonne l’eau à la bouche !

Enfin, vient l’heure des nouvelles du Monde. Je contacte mes parents sur internet, qui me font part des infos françaises, et de leur grande inquiétude. Ils me disent qu’il serait prudent de quitter le pays au plus vite, quitte à acheter un second billet d’avion, pour me mettre à l’abri des éventuels dangers qui guettent le Japon. En effet, la centrale commence à être hors de contrôle, les répliques sismiques, bien plus faibles qu’avant, continuent. Même si le Japon essaie de rassurer sa population, l’étranger commence à comprendre que la situation dégénère et ne s’améliorera probablement pas rapidement… Astrid et moi sommes pour le moment encore assez confiants, et je sais que mon vol pour rentrer en France sera dans moins d’une semaine. Nous essayons tant bien que mal de rassurer nos familles !