Taiwan / Taipei : retour au high-tech !

De l’eau potable au robinet ??? J’avais presque oublié que ca existait ! Eau chaude, magasins de toutes sortes, des boulevards remplis de bus urbains, des métros ! Pas de doute, j’ai quitté l’Asie du sud-est !

Première soirée, mon ami Hristo vient me chercher à l’aéroport de Taoyuan, à quelque 1h de bus de Taipei (je commence a comprendre que c’est comme ça dans toutes les grandes villes, l’aéroport est toujours à 1h, quelque soit le transport). Nous passons chez lui le temps de déposer mon sac et de découvrir son bel appart qu’il partage en colocation avec 4 autres personnes, occidentaux pour la plupart. Ensuite nous partons dîner en ville, le resto japonais est fermé, alors on va manger des crêpes façon Taïwan (j’ai pas de photos de celles-ci !). Ainsi commence un périple de 5 jours (6 en fait, vous verrez plus tard) durant lequel la principale activité a été de manger et chercher a manger ! Depuis l’Asie du sud-est où il fallait surveiller ce qu’on mange sous peine d’avoir mal au ventre à cause des risques sanitaires, principalement de l’eau (je n’ai pas été épargné), je commence à avoir envie de manger tout ce que je vois ! Ici tout est sain, propre, clean, on peut même boire l’eau du robinet, c’est dire !

Du coup, j’ai fait beaucoup de photos de nourriture, et j’ai beaucoup, beaucoup mangé ! On a aussi visité un peu Taipei bien sûr ! Marchés de nuit, massage, thermes à l’eau de source à +/- 42°, réflexologie, de quoi se requinquer après déjà un mois de voyage ! Nous avons aussi visité le parc géologique de Yeliou, petite ville côtière de pêcheurs, dont certaines plages usées par les marées et les vents, ont formé ces curieux massifs de sable compact. On dirait un peu des champignons gigantesques qui surgissent de la terre jaune, orange et ocre. Ces paysages étaient magnifiques, parmi les plus beaux que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’ici. Ce jour là, l’affluence touristique battait son plein, car c’était un jour férié à Taiwan : Peace Memorial Day – Jour de la Paix, en souvenir du massacre du 28 février 1947.

D’ailleurs, saviez vous qu’il y a un calendrier taiwanais ? Là bas, nous sommes en mars 100. Ils ont fêté cette année les 100 ans depuis la création de la République de Chine (Taiwan). Du coup, j’ai visité Yeliou le 28 février 100 !

Petite visite au zoo, atteint par la fièvre d’un vilain rhume attrapé mes derniers jours a Bangkok… J’ai quand même pu apprécier ma rencontre avec le panda, principale attraction du zoo de Taipei (je n’ai pas de photos, j’avais oublié ma carte mémoire ! Arg, la fièvre ça vous fait perdre la tête !) Bon, un zoo, c’est bien sympa mais ca tourne vite au triste, surtout le « pavillon nocturne », où des animaux de nuit -chouettes, hiboux, rongeurs, félins ou poissons- sont dans une toute petite cage avec un projecteur braqué sur eux pour qu’on les voie, une branche d’arbre comme seul décor, et parfois un pneu ou un morceau de tuyau, reconstitution fidèle de leur habitat naturel… Berk ! Les pauvres bêtes… Par contre, les zèbres s’amusaient joyeusement en zigzaguant dans le zoo, jouaient, se poussaient et rigolaient franchement ! Un peu de joie de vivre dans cette prison froide et morne qu’est un zoo un jour de grisaille. Vous l’aurez compris, je ne suis pas un grand fan des zoos !

Enfin, c’est pas tout ça, mais j’ai un avion à prendre moi ! Vite, je prépare mon sac ce vendredi matin, et fonce, déjà un peu en retard, à l’aéroport. Pas de chance, je me trompe de terminal, car ce n’était pas indiqué sur le billet de ma reservation… Sans trop entrer dans les détails, je rate mon avion !!! Merde ! J’arrive a rater 2 avions en un seul voyage, c’est pas vrai !! Je passe la moitié de la journée a faire l’aller retour a l’aéroport, et je dois rester une nuit de plus a Taipei… Ce sera l’occasion ce soir là, de découvrir les jeunes talents d’une des facs de Taipei, celle où étudie Hristo, qui excellent (parfois) à la guitare !

Bon, le lendemain, surtout, je ne rate pas mon vol !!! Même si j’arrive encore un peu limite à l’heure, et que je dois me débarrasser de mon couteau suisse, car mon sac n’est pas enregistré pour la soute, vu le prix de mon billet (arg mon fidèle couteau suisse qui m’accompagnait depuis le début, snif). Voilà, je suis dans l’avion, on décolle, dans quelques heures, je trace à Bentencho pour rejoindre Astrid ! Yahooooo !! Japon, me voilà ! YATA !